Salut les loupiots...
Si vous saviez ce qui m'arrive ! (un truc bien pour une fois).
La semaine dernière, on s'emmerdait un peu avec Aramiss (pour ceux qui n'ont pas suivi depuis le début, Aramiss c'est leur chat incontinent). Je disais donc qu'on s'emmerdait et qu'on cherchait un moyen de s'occuper 'intelligemment". C'est là que j'ai vu le paquet de "miel pops" posé sur l'étagère. Ni une, ni deux, mon sang ne fait qu'un tour, je monte sur l'étagère pour récupérer le paquet en question. Je dispose quelques boulettes sur la table basse et on commence à se faire un billard "miel pops". A partir de là, ça c'est un peu gâté quand même... Le chat qui ne comprend vraiment rien à rien, c'est mis à balancer les boulettes avec les pattes partout dans l'aparte. Vu que c'était drôle quand même, je suis allé chercher les restes de sarbacanes du premier de l'an et s'on s'est refait un remake de guerre des tranchées façon 14-18 (poilu comme on est, c'était plutôt crédible). Z'auriez vu : on a pourri l'aparte de miel pops... Trop délire...
Là où ça s'est vraiment gâté c'est quand on a entendu la clef dans la serrure. On a eu beau se planquer derrière le canapé, on s'est fait grillé quand même ! La petite s'est mise à pleurer : "bouhou, je n'aurais pas de céréales pour demain matin...." ça m’a fait de la peine pour elle quand même (faut dire qu’on n’avait pas été très fins sur ce coup-là). Quant à la réaction de la mère... je passe.... Résultat, il a fallu que j'aille acheter d'autres céréales fissa pour que la p'tite ait à manger le lendemain matin. Heureusement que j'avais pensé à chopper les clefs de voiture et la carte bleue de mon maître qui traînaient une fois de plus sur c'qui lui sert de bureau.
Je me retrouve donc à déambuler dans les allées de l'intermarché de la Ferrière, la truffe au vent, détendu et tout... je hume la viande par ci, le saumon par-là, et puis d'un coup, un frisson me parcourt le dos. Ce parfum me rappel quelque chose... Je me retourne sans trop y croire. Et là, à l'autre bout du rayon, ma belle Momoye toute auréolée d'un halo de lumière avec le poil qui flotte au vent comme dans la pub L'Oréal... Un peu déçu, je me rends compte qu'elle ne m'a pas vu. Ne sachant pas trop quelle va être sa réaction, je décide donc de la suivre un peu à distance pour voir si elle est accompagnée.
Elle finit par passer à la caisse (moi comme un con, j'ai complètement zappé les miels pops). Elle prend sa voiture pour sortir du parking. Je me dis que ce serait quand même trop bête de la reperdre une deuxième fois. Je poursuis alors la filature avec l'Opel Astra de mon maître. Au bout de 20 minutes, je m'aperçois qu'elle prend l'autoroute... J'hésite un peu à la suivre mais la curiosité est trop forte (et puis surtout, j'ai la carte bleue de mon maître pour le péage). Je laisse quand même un peu d'espace entre ma voiture et la sienne pour ne pas me faire repérer (j'ai étudié tous les derrick depuis un an, je sais comment faire maintenant). Arrivé au péage de Carquefou, impossible de retrouver ma Momoye... je me suis retrouvé dans le bourg sans savoir où aller. Où avait-t-elle bien pu passer ? Le désespoir et la déception commençaient à se faire ressentir lorsque j'ai vu passé une voiture avec une petite tête marron et des oreilles toutes ronde. C'était ma Momoye... Plus question de la perdre ! Je l'ai suivi jusqu'à chez elle et je me suis planqué dans le parterre de fleurs pour voir si elle était seule.
Au bout de dix minutes alors que je m’apprêtais à m'approcher de la fenêtre pour zieuter, j'ai entendu Momoye crier par la porte : "TU COMPTE ENCORE RESTER LONGTEMPS PLANTE DANS MON PARTERRE DE FLEURS GRAND COUILLON ?".
Ben merde alors, elle m'avait repéré... Je ne comprends pas comment elle a fait... Alors je me suis levé tout penaud et je me suis doucement approché de la porte d'entrée. Elle m'a dit d'entrer pour qu'on parle. Je m'attendais à me faire remonter les bretelles une nouvelle fois mais j’ai pris mon courage à deux pattes et je suis rentré quand même. Elle m'a demandé de m'asseoir sur le canapé et de l'attendre. Je vous avoue que j’en menais pas bien large pour une fois.... Quand elle est revenue, elle avait une petite boule de poils toute rose dans les bras. Puis Momoye s'est assise à côté de moi et m'a doucement dit : « je te présente ta fille : Elle s'appelle Papaye ».
J'en suis encore tout ému et retourné... Je ne pensais pas qu'une aussi belle chose aurait pu m'arriver un jour... Comme quoi, ça peut t'emmener vachement loin un miel pops...
Bon aller je vous laisse, c'est l'heure du biberon...
A bientôt les p'tits loups ! Et sortez couvert !